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    BTOOOM!
    par Junya Inoue
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    (Shonen)
    Thèmes : Survival, Jeux-vidéos, Critique de société, Combats...
    Existe en animé ? Oui, sur 12 épisodes
    Série terminée ? Non, actuellement au moment où je vous écrit 16 tomes sont parus en France et 19 au Japon
     
    Résumé : Ryota Sakamoto, âgé de 21 vit confiné chez lui à jouer H24 à un jeu-vidéo en ligne ; BTOOOM! ; Dans ce jeu il est le meilleur joueur Japonais et classé parmi les 10 meilleurs joueurs mondiaux, mais dans la vraie vie il n'a pas de travail, il a arrêté le lycée plus tôt que prévu et vit seul chez sa mère et son beau-père...Sa routine habituelle se brise lorsqu'il se fait enlever par des hommes en noir et transporté par avion avec des nombreuses personnes sur une île déserte. Qui aurait fait ça ? Et dans quel but ? Combats, stratégies, trahisons ; tout semble permis sur cette île déserte ne possédant ni lois, ni gouvernement...Ces personnes sont lâchées avec chacun un sac de bombes à utiliser à leur guise et une seule consigne ; tuer pour survivre et s'échapper de l'île. Les gens de cette île semblent tous avoir eu quelque chose à se reprocher dans le passé ; sautes d'humeur, hypocrisie, crimes, jalousie, trafics... De plus ce jeu tordu semble avoir un lien particulier avec le jeu BTOOOM!...
     
    Mon avis : Le chara design du manga est propre à l'auteur et merveilleux à mon goût. Le genre est réaliste et les flashbacks dans le passé des personnages sont très bien gérés. Mon personnage favori est Taira Kiyoshi, qui joue un peu le "père spirituel" des protagonistes. J'aime beaucoup les traits de visage d'Himiko (semblait-il qu'elle s'appelle réellement Hemilia). Et la personnalité insupportable d'Hidemi Kinoshita est même intéressante, car bien traitée. Le principe des gens envoyés sur une île pour s'entretuer est peut-être vu et revu mais je ne saurai dire pourquoi je le trouve très bien traité ici. De plus dans le volume 9, une carte de l'île est imprimée en couleur (reliée avec le manga, au tout début) résumant tout ce qu'il s'est passé de l’atterrissage de tel personnage à tel lieu à tous leurs déplacements, leurs rencontres et tout ça ; histoire de mieux gérer les situations où ils parlent de l'espace de l'île qu'ils finissent par plutôt bien connaître alors que nous, spectateurs, nous étions un peu paumés^^ Les rebondissements sont très bien gérés d'un volume à l'autre. D'ailleurs le chara-design de l'auteur (que j'ai déjà dit beaucoup aimer) m'intéresse tellement que je suis allée me renseigner et en 2014 il a commencé une nouvelle série dans un magazine au Japon ; La vie en doll. Sinon, si vous êtes intéressés en attendant qu'une édition française se bouge il y a quelques scans ici et un résumé ici. Rien qu'au nom, et avec la bande annonce web [ici] on sait qu'il s'agit d'un autre genre, mais avec des rebondissements similaires et les traits de visage que j'admire chez Himiko dans BTOOOM! sont présents sur la quasi totalité des personnages. Et c'est aussi là que je voulais faire un point ; cet auteur fait la différence entre les origines des personnages par le dessin et c'est très réaliste du coup, car parfois dans d'autres mangas, on nous dit qu'une personnage a telle origine mais rien n'est cohérent avec... Donc excellent point pour l'auteur ; la cohérence. 


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  • LadyBoy VS Yakuzas
    Toshifumi Sakurai


    4 tomes sortis en VF (en cours)

    (Seinen)

    Genre : humour absurde, freak survival, burlesque, mafia

     

    / !/ Pour un public très averti / !/
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    Résumé : Kozo Kamashima, jeune yakuza (mafieux) plein de potentiel un
    peu stupide sur les bords, fait l’erreur de tout gâcher en couchant
    avec la femme du boss de son clan, une occidentale quarantenaire bien
    conservée dégoûtée par son mari. Kozo n’a pas commis uniquement cette
    erreur, car il a aussi couché avec leur fille, âgée de 18 ans et
    amoureuse de lui. Bien sûr le jeune ignorant ne s’attendait pas à ce
    que son boss soit au courant. Fou de rage, le parrain offre la
    punition ultime à Kozo : durant 6 mois il se fera transformer en femme
    fruit des fantasmes de son étrange chirurgien. Mais ce n’est pas tout.
    Il va être envoyé sur une île lointaine privée, sur laquelle son boss
    a envoyé les 100 pires criminels sexuels d’après lui. Et le vieil
    homme forcera sa femme et sa fille à regarder en direct les aventures
    de Kozo. Comment Kozo va-t-il survivre ? Le mérite-t-il ? Au-delà de
    ce scénario absurde et burlesque vont se cacher séquences émotions,
    critique de société et les vieux démons du passé de Kozo…

     

    Mon avis : J’étais sceptique avant de commencer la série. J’ai lu le
    premier volume le jour de sa sortie, et j’ai presque eu honte d’avoir
    apprécié. D’un côté : culture du viol, on ne peut le nier. Mais d’un
    autre côté petit à petit on voit que le message que l’auteur cherche à
    faire passer par l’absurde extrême n’est pas forcément celui-ci.
    L’auteur cherche même à faire passer le message contraire. On nous
    présente des criminels, leurs déboires du passé, ce qu’ils sont
    devenus. On ne les décrit ni de « bonnes » personnes ni de « mauvaises
    » personnes. On les juge plutôt sur ce qu’ils sont devenus. C’est ce
    qui m’intéresse. Le chara-design mi-surréaliste mi-burlesque
    correspond tout à fait à l’histoire. L’histoire qui parait simple
    prend des dimensions que l’on n’imagine pas. De la survie, des
    alliances, des trahisons. De la psychologie humaine aussi. Contre
    toute attente j’ai même réussi à pleurer lors de la mort d’un
    personnage. Ce manga est aussi tout sauf prévisible, les
    rebondissements incessants donnent un bon rythme à l’histoire. Cet
    histoire que j’ai pu d’abord décrire de malsaine, fermé d’esprit et
    stupide s’est avérée être ma plus grande surprise de 2015. J’ai appris
    à voir cette série autrement, inconsciemment. Je compte bien sûr la
    continuer.

    LadyBoy VS Yakuza


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  • King’s Game
    Nobuaki Kanazawa + Hitori Renda

    (Seinen)

    Genre : Survival, Psychologie, school life
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    5 tomes (terminé)
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    Il s’agit de l’adaptation en manga du roman à succès de Nobuaki Kanazawa
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    Résumé : En pleine nuit, Nobuaki Kanazawa, un lycéen quelconque,
    reçoit un message étrange qui met au défi deux de ses camarades de
    s’embrasser. Une fois arrivé en cours le lendemain, il découvre que
    tous les élèves de sa classe ont reçu le même message. D’après le
    mystérieux expéditeur, la classe serait forcée à jouer à un « King’s
    Game », un jeu morbide où tous les jours à minuit, un ordre est envoyé
    par message auquel les nominés doivent se plier sous peine de recevoir
    de terribles châtiments (immolation, cécité, démembrement,
    pendaison…). Les ordres vont peu à peu prendre une ampleur qu’ils
    n’imaginaient pas ; votes de popularité, sexe, désignations de morts,
    soumission…Ce qu’ils croyaient au départ comme une chaîne de messages
    banale et amusante va s’avérer être en réalité un cauchemar sans
    issue. Mais qui est le Roi et comment arrêter ce massacre ?

     


    Mon avis : Un survival très connu, un grand classique. Je préfère les
    graphismes de la saison 1 (celle-ci donc), j’adore le trait de dessin
    de Hitori Renda. Cela étonne un peu au début, de voir que l’auteur a
    donné son propre nom au protagoniste, mais on s’y habitue vite. Le
    chara-design n’a rien d’exceptionnel, mais il en reste bien
    sympathique. Pour comparer avec le roman (j’étais obligée de le faire,
    bien que je l’ai lu après le manga pour cause de tardive publication
    française), certaines choses ont été retirées et/ou remplacées. Des
    choses qui donnaient portant un peu de cohérence à l’histoire. Mais
    bon, c’est une adaptation, et qui est en plus bien réussie alors, je
    ne vais pas m’attarder là-dessus. Moi qui ai du mal de plus en plus
    avec les survival « classiques », eh bien celui-ci me séduit toujours
    autant. Du moins la saison 1. On ne se lasse pas de l’histoire du
    début à la fin, bien que les explications techniques sont un peu "patachon"

    King's Game


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  • King’s Game Extreme
    Nobuaki Kanazawa + Renji Kuriyama


    (Seinen)
    Genre : survival, psychologie…
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    5 tomes (terminé)
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    Il s’agit de l’adaptation en manga du volume 2 de la série en romans à
    succès de Nobuaki Kanazawa
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    [Saison 2 de King’s Game]
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    Résumé : « Je vais vous présenter notre nouvel élève récemment
    transféré, déclara le professeur principal, il s’appelle Nobuaki
    Kanazawa. ». A peine sorti du cauchemar et transféré dans un
    nouveau lycée, Nobuaki va de nouveau avoir à faire à son vieux démon le Roi. Un
    nouveau King’s Game démarre sans qu’il ne s’y attende, dans sa
    nouvelle classe. Trahisons, hypocrisie, mensonges se cachaient
    derrière les doux sourires des étudiants lorsqu’il ont accueilli
    Nobuaki, ils ont besoin d’un fautif pour ce qu’il se passe et ce sera
    lui. Mais peut-être que derrière la mystérieuse Natsuko Honda, au même
    nom que son ancienne petite amie, morte lors du jeu précédent (Chiemi
    Honda) ne se cache pas forcément un ange blanc comme neige…

     

    Mon avis : Nouveau dessinateur, nouveau chara-design…Alors je suis
    plutôt mitigée sur ce point-là. Je n’aime pas trop ce chara-design et
    le graphisme en général. Mais on s’y fait. Ensuite, la saison commence
    timidement et certaines choses ne sont pas très claires. Largement
    moins de différences par rapport au roman, presque même l’adaptation
    parfaite. Je me suis ennuyée jusqu’à la moitié du tome 3, environ. Sur
    5 volumes, quand même. Bon, même si, après le volume 3, tout devient
    très intéressant, captivant et tout va crescendo ; une romance
    développée suffisamment, des innovations scénaristiques par rapport
    aux deux premiers tomes où l’on se contente de copier la saison 1.
    Donc , je suis très mitigée dans l’ensemble pour cette saison, bien
    que les tomes 4 et 5 sont excellents. La fin reste tout de même très belle et poétique.

    King's Game Extreme


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  • King’s Game [ORIGIN]
    Nobuaki Kanazawa + J-ta Yamada

    (Seinen)
    Genre : Survival, Psychologie, Romance…
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    4 tomes publiés en VF (en cours)
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    Il s’agit de l’adaptation en manga du volume 3 de la série en romans à
    succès de Nobuaki Kanazawa
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    [Saison 3 de King’s Game]
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    Résumé : Août 1977, dans un petit hameau perdue dans la campagne te
    coupé du reste du monde par des forêts et montagnes du nom de Yonaki,
    Natsuko Honda et Kazunari Honda, tous deux cousins, se voient obligés
    de vivre leur amour à l’écart des regards et jugements des autres
    villageois… Un jour, un ami de Kazunari une enveloppe noire…Voilà les
    quelques habitants de ce paisible village poussés à participer à un
    Jeu du roi, le tout premier de l’Histoire. Une partie d’échecs dans
    laquelle personne ne sera épargnée ; veillards, enfants, hommes,
    femmes…Nous y découvrirons les origines de ce jeu macabre et surtout
    le triste lien entre Chiemi, la Natsuko de nos jours, la Natsuko de
    Yonaki et Kazunari.

     

    Mon avis : La série se reprend en main, c’est beau à voir. Encore un
    nouveau dessinateur. Je préfère largement le design par rapport à
    celui de la saison précédente, bien que je garde celui de la toute
    première saison en favori. Bien que la partie « romance » de cette
    saison très présente, ne soit pas aussi bien (selon mes goûts) que
    celle de la saison 2, elle est bien géré. J’aime beaucoup le côté «
    Histoire du passé », on voit qu’un travail a été fait sur les tenues,
    coiffures et décors. J’espère que la fin sera aussi belle et poétique,
    bien que moins maladroite au niveau des explications que les
    précédentes saisons.

    King's Game [ORIGIN]


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  • Kantai Collection

    [Kancolle]

    (terminé)

    12 épisodes

    Genre : Mecha, School-life, Science-fiction, Moe…

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    Résumé : dans un futur proche, les humains n’ont plus le contrôle des océans, des créatures sombres s’appropriant petit à petit le territoire marin. Pour combattre ces créatures, des filles appelées  "Kan-Musume" sont équipées de l’esprit d’anciens navires de guerre. Ces filles sont réunies sur la base de Chinjufu afin de recevoir des enseignements spécifiques en marine et des entraînements de combat. Tout est fait pour qu’elles passent le plus de temps sur la base et pour qu’elles réussissent les combats : soins, bains, chambres sur place... Il y a plusieurs divisions. Nous suivrons Fubuki, une nouvelle arrivant dans la 3e division, attirée par les célébrités de la base ; les 1ère Division.

      Mon avis : J’étais sceptique sur cet animé avant  de me lancer dessus. Il faut dire vu ce qui sort depuis ces cinq dernières années, je me méfie de tout. Surtout quand j’ai vu « Mecha » et « Moe » ensemble dans les tags de l’animé, j’ai pris peur. Finalement, l’animé s’est avéré avoir un bon scénario (surtout que c’est une adaptation d’un jeu de cartes en ligne, alors pour faire un scénario là-dessus…), le scénario tient la route, on a les « bases » d’un animé qui marche (ce qui aurait pu faire que me mette à le détester, mais finalement non) ; du Moe, du fan-service (bien que pas tant que ça à la finalité), des explosions, …Après, au niveau de la personnalité des personnages, un effort a été fait. Nous n’avons pas forcément les personnalités typiques (même si elles restent assez communes pour des personnages d’animé, il y a eu un peu de recherche). Bon, il n’y a que des personnages féminins, c’est de base destiné à un public plutôt masculin, tout ça, mais ce qui m’a étonnée (positivement, bien sûr) c’est que l’histoire restait sérieuse malgré quelques petites choses. On ne tombe pas dans l’habituel Fan-service + Moe. Il y a même moins de fan-service que dans de simples animés d’humour, pour vous dire. Une très bonne surprise, en tout cas. Sinon, je voulais juste noter que la plupart des combats sur mer, niveau animation, sont créés exactement comme les séquences de scène des animés d’idols ; avec des images de synthèse, mêlés au dessin. C’est assez inhabituel de voir ça dans ce milieu, mais ça passe très bien. Ce type d’animation parait souvent certes trop en décalage avec le dessin, peu réalise au premier abord, mais à la finalité devient un très bon outil pour justement rendre plus vivants des mouvements impliquant le corps entier (c’est pour cela notamment que c’est utilisé dans les animés d’idols)

     

    Kancolle


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