Rainbow

George Abe + Masasumi Kakizaki

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Seinen

(Pour public averti)

Résumé : Joe, Anchan, Mario, Kyabetsu, Suppon, Heitai, Baremoto…Tous les 7 séjourneront un moment dans la même cellule d’une maison de redressement. Tous âgés de 15 à 25 ans, et pour certains enfermés pour des raisons étranges, ils vivront l’enfer ensemble. Lorsque ce ne sont pas les autres détenus qui sèment le trouble, c’est le personnel ; un policier sadique, un médecin vicieux…De plus que nous apprendrons petit à petit que dans ce contexte d’après-guerre, dans les années 1950, au Japon ces jeunes gens n’avaient pas non plus une vie très enviable. Peut-être qu’un jour ces personnes auront une belle vie ? Chacun a un vœu précis, mais pourront-ils le réaliser ? Mais à chaque fois qu’ils voient un petit arc-en-ciel dans leur existence, l’orage n’est pas très loin…

Mon avis : Le chara-design est très beau, je trouve. Je note que Masasumi Kakizaki (dessinateur) est un ami de Hiroto Ooishi (dessinateur de La Cité des Esclaves), comme quoi, les grandes âmes se retrouvent. Le scénariste a connu cette fameuse époque de « reconstruction » du Japon, et c’est pour cela qu’il a écrit cette histoire. L’histoire est à la fois belle, déroutante et horrible, mais il s’agit d’une vérité. On voit que les personnages ont en bavé par le passé par des flashbacks, qu’ils ont souffert de problèmes d’adultes dans leur jeunesse. Cela rajoute un point avec le dessin, car il est en accord avec l’histoire. Actuellement, en France, Rainbow est en republication 3 tomes par 3 tomes. L’auteur n’hésite pas à rajouter des paragraphes de textes à tendance métaphorique et le dessinateur et ses assistants n’hésitent pas à rajouter des bonus en dessin ou autre (exemple : Les chansons qui correspondent aux noms des chapitres…). Un très bon manga, à éviter pour les âmes sensibles, tout de même

Love Live !

School Idol Project

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2 saisons de chacune 13 épisodes

+ 1 OAV

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[Note : je préfère utiliser « idol » qui se dit « aïdol » plutôt que

la traduction française souvent donnée à ce mot…Le problème c’est que

ce terme n’a pas réellement d’équivalent en français, même en anglais,

c’est moyen]

Résumé : L’académie pour fille dans laquelle est Honoka (qui est en 2e année) va fermer à la rentrée prochaine, car il n’y a plus assez d’inscriptions chaque année et les classes réduisent à vue d’œil. Même s’il a été dit que les étudiantes restant dans l’académie pourront terminer leur lycée ici, cela rend Honoka malheureuse de savoir qu’elle n’aura plus jamais d’élèves plus jeunes qu’elle. Pleine de volonté, elle va enquêter pour voir ce qui attire tant que ça les collégiennes en dernière année dans les lycées des environs. Elle découvrira que certains ont des clubs d’idols scolaires qui attirent beaucoup de monde chaque année. Honoka va alors décider de proposer à ses amies, Umi et Kotori de fonder un groupe d’idols scolaires pour sauver leur lycée. D’abord réticentes, les deux filles vont décider de faire plaisir à Honoka. Malgré pleins d’embuches, les filles vont-elles petit à petit trouver espoir et enfin devenir un groupe d’idols scolaires ? Est-ce que leur lycée va finalement continuer à accueillir de nouvelles étudiantes ? Le groupe va s’agrandir et faire pleins d’expériences dans le monde fragile des idols…

Mon avis : J’ai été en quelque sorte « forcée » à regarder cet animé. Je déteste les animés d’idols, j’ai été déçue par beaucoup que j’avais regardés par simple curiosité. Je ne déteste pas non plus vraiment les idols en général, bien que leurs paroles ne soient pas bien profondes, leurs costumes paraissent kitsch et leur chant est souvent limite, j’apprécie tout de même ce phénomène (malgré la « deuxième face » de certains groupes, mais bref), car il est influencé musicalement parlant à la fois par des chansons occidentales des années 80-90 et aussi par  les différentes "modes" musicales du monde, les danses sont très belles et coordonnées…Enfin bref, tout ça pour dire que ce n’est pas ce que j’aime le plus, mais ça n’est pas désagréable à écouter ou à regarder, quand même. L’animé est de qualité. Bon, les personnalités, on passe, hein. Les seiyuu sont pour la plupart très bien choisies, mêmes dans les groupes rivaux (il y a uniquement deux voix que je trouve désagréables, mais l’ensemble de groupe est très beau, ça va, donc). Le scénario n’est pas trop travaillé, mais bon, je ne m’attendais pas à quelque chose d’exceptionnel non plus, donc ça passe aussi. Le chara-design est super bien travaillé ; j’adore les beaux yeux de Rin, les traits d’Eli et le visage de Hanayo, par exemple. Les chorégraphies sont super sympa et les chansons changent même parfois de l’ordinaire, il y a un peu de tout et c’est très bien.

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[Note : Une nouvelle série Love Live est prévue pour cet été : Love Live! Sunshine. A surveiller au niveaux des news, pour ma part]

[Note : Le jeu pour mobile Love Live School Idol Festival est directement dérivé de l’animé]

MDS01FR.torrent

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Tous les deux mois environ, je vais chez mon cousin, Olivier, et nous nous échangeons divers fichiers téléchargés illégalement de films, jeux-vidéos, animés, séries…et j’en passe. On attend tous les deux ça avec impatience ; notre petit rituel tranquille, bon enfant, entre cousins. Aujourd’hui, il m’a passé la première saison d’une vieille série de mon enfance, Magical Doremi. Il riait, mais il semblait insister pour me la passer, m’avançant qu’il n’avait pas encore commencé à la regarder, qu’on la regarderait en même temps, tout en se parlant sur notre Mumble commun. Sur le moment, sans inquiétude, j’ai accepté. Je ne sais pas pourquoi, mais il avait l’air d’y tenir, alors qu’il ne regardait jamais Magical Doremi avec moi quand on était petits.

En rentrant chez moi, le soir,  j’ai vite démarré mon PC, histoire de faire le point sur mon butin de l’après-midi. Les derniers épisodes d’une série des années 90, une mise à jour d’un jeu récent et la fameuse série animée de mon enfance : Magical Doremi. J’ai hésité un instant à démarrer le premier épisode toute seule, juste pour ressentir une bonne bouffée de doux souvenirs innocents de mon enfance, mais finalement, j’ai été raisonnable ; j’avais cours le lendemain et il était presque vingt-deux heures. Même si mes parents étaient absents, j’ai décidé de me coucher tôt.

Alors que je n’arrivais pas à dormir et que mes parents n’étaient toujours pas là, mon téléphone a vibré. C’était Olivier, il me proposait de commencer à regarder Magical Doremi maintenant, comme s’il lisait dans mes pensées à distance. Je lui ai répondu, j’ai démarré mon ordinateur et attendu qu’Olivier se connecte sur le serveur. En attendant qu’il arrive, j’ai décompressé le fichier qu’il m’avait donné. Il y avait bien tous les épisodes, mais en plus il y avait un fichier .txt . Je n’ai pas eu le temps de plus méditer à propos de la présence de ce fichier, car mon cousin était enfin arrivé, mais, j’ai pensé à un simple fichier qui était avec lors du téléchargement, avec des informations sur le fichier, le fournisseur…Nous avons discuté quelques minutes, puis nous nous sommes enfin décidés à lancer l’épisode. Dès le lancement, le générique a tout de suite ravivé des souvenirs en moi. Olivier s’est un peu moqué de moi au début, car inconsciemment, je me suis souvenue automatiquement des paroles. Après quelques blagues entre nous, l’épisode a réellement démarré. Mais étrangement, tout ne s’est pas passé comme dans mes souvenirs…Au lieu de voir un personnage nous expliquant les bases de la série, des séquences d’enfant qui pleurent, tout au long de la série. Mais qui est assez tordu pour faire un montage de la sorte. On a donc décidé de lancer l’épisode suivant pour voir si la plaisanterie allait encore durer.  Non, l’épisode semblait normal. Jusqu’à 8  minutes et 44 secondes précisément. Une image est apparue montrant un personnage inconnu, assez effrayant. Ma mémoire me joue des tours, ne saurai le décrire, aujourd’hui encore… La bande son était effrayante. Je croyais que rien ne pouvait me choquer mais c’en était trop pour moi. J’ai dit à Olivier que j’arrêtais tout et que sa blague était bien drôle. Mais il m’a semblé encore plus effrayé que moi. A côté de lui, il semblait y avoir un bruit étrange d’une bête ou d’une…chose. Il s’est déconnecté du salon, je ne pouvais pas en savoir plus pour le moment.

Le lendemain, au petit-déjeuner, mon père m’a demandé si j’avais éventuellement des dessins animés qui pourraient correspondre à des enfants, car il devait garder le fils du voisin en fin d’après-midi. Mal réveillée, je lui ai dit de fouiller un certain dossier de mon ordinateur. Ce n’est qu’une fois en cours que j’ai pensé à l’erreur que j’avais faite. Et s’il montrait ça au fils du voisin ? Dès que j’ai ouvert la porte de chez moi, j’ai couru voir mon père pour lui raconter l’histoire, mais la première chose que j’ai vue en rentrant, c’est le petit Grégoire, notre voisin devant l’épisode 1 de Magical Doremi. Encore plus étonnant, l’épisode était normal. On y voyait des personnes joyeuses l’intrigue de base…Mais que s’est-il passé hier soir ? J’ai appelé Olivier, mais sa mère a répondu :

- Allô ? C’est toi, Alice ?

- Oui, bonjour, c’est bien moi…Tu peux me passer Olivier, s’il te plait ?

- Non, je suis désolée, je ne comprends pas mais il a fait une crise

de paranoïa, ce matin. Je l’ai emmené chez le médecin, et maintenant

j’essaye de le garder dans sa chambre, car il en a fait d’autres dans

la journée…

- Ah oui ? A…Alors désolée du dérangement.

Terrorisée, j’ai interrompu la séance cinéma de mon petit voisin pour rechercher des informations à propos du fichier d’origine. Sur Internet, rien…Mais quel était déjà le nom du fichier original ? Et le fichier .txt qu’il contenait ! J’ai ouvert le fichier et il disait :

« S’il vous voit plus de 5 secondes, vous pouvez l’entendre, si vous l’entendez plus de 5 secondes, vous pouvez le voir, si vous pouvez le voir, il peut vous toucher. »

  Oui, je me souviens de cette séance cinéma d’il y a six mois, qui a causé le suicide de mon cousin, le mois dernier. Maintenant je l’entends et je le vois. Je me retourne tout le temps pour être sûre d’être seule. J’ai peur. Je le vois oui, mais je ne sais pas à quoi il ressemble. Le matin, je me réveille avec des bleus et des morsures, peut-être vais-je finir comme Olivier ? Mais non, avant je dois partager le fichier, pour que d’autres connaissent mon enfer.

Mirai Nikki

(Shonen)

Genres : Survival game, Fantastique, Horreur

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Résumé : Amano Yukiteru, lycéen solitaire, trouve sa seule raison de vivre dans la rédaction continue d'un journal relatant ce qu'il se passe autour de lui aléatoirement, sur son téléphone. Il vit donc en spectateur de la vie des autres à rédiger sans cesse des lignes et des lignes sur son téléphone. Yukiteru n'est pas tout à fait seul ; il s'est inventé des amis imaginaires dont Deus Ex Machina et Murmur. Un matin, Yukiteru va se rendre compte que son journal s'est mis à écrire des lignes tout seul. Des lignes qui vont s'avérer être son avenir proche. D'abord suspicieux à propos de son journal devenu journal du futur, il va prendre goût à cela et presque en abuser. Mais ses amis imaginaires, lui disent être réels et l'avoir lancé dans un jeu de survie dans le but de trouver le prochain Dieu de ce monde, Deus se faisant vieux. Yukiteru se retrouve alors à devoir échapper à des personnes plus déterminées les unes que les autres à le tuer et devenir Dieu. 

Mon avis : Cet anime (et le manga aussi) est très célèbre. Je dirai tristement célèbre. Entre les cris suraigus de fangirls "Yuukii" à vouloir imiter le plus gros cliché de yandere au monde, Yuno Gasai, ici présente, et une animation quand même de bonne qualité...j'hésite à aimer ou non. D'un côté le scénario est bon. Même excellent. Et niveau personnage, on ne trouve pas trop de clichés (à par Yuno Gasai, donc), ...Bon, oui, on peut toujours trouver des clichés sur des personnages, je suis d'accord, comme Rei "l'enfant psychopathe" ou Yukiteru "le timide solitaire un peu lâche", mais au fond, on remarque des évolutions qui font qu'on sort du cliché. Alors que Yuno n'a aucune évolution. Mais bref, sinon, je peux dire que la bande son est cool. Les génériques sont sympa (surtout le 2e opening). J'adore les passages flashback. Cet animé est bien, je ne peux pas le nier, mais bon, certains points restent assez contraignants.  Oh, et j'en ai un peu marre de croiser pleins de  Yuno Gasai en convention sous prétexte de facilité de cosplay. Bon, des fois quand un effort est fait au niveau vestimentaire je dis rien. Mais Yuno n'est pas un mauvais personnage pour autant,c'est juste trop exagéré, parfois.

Le cirque des horreurs

Junji Ito

[Recueil de nouvelles horrifiques en un volume]

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Nouvelle 1 :

Le cirque des horreurs

Le cirque ! Le cirque est arrivé en ville ! Le cirque Papyrus est là pour vous montrer ses numéros des plus exceptionnels ! Yoshiyuki et sa soeur décident d'aller à ce cirque si près de chez eux. Mais ils n'imaginent pas la surprise qui les attend dans ce cirque plutôt insolite : un cracheur de feu qui se fait enflammer, des acrobates qui tombent, des dresseurs qui se font dévorer...Mais quel terrible secret se cache derrière ces numéros absurdes ? Pour le savoir, restez jusqu'au bout du spectacle !

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Nouvelle 2 :

La ville aux pierres tombales

Kaoru et son frère ont été invités par une ancienne amie, Izumi, à lui rendre visite. Kaoru est heureuse de retrouver cette ancienne amie, qu'elle n'a pas revue depuis qu'elle avait soudainement déménagé. Mais le village dans lequel vit Izumi est étrange...Il y a des pierres tombales absolument partout ! Sur la route, dans les maisons, ... Dans cette ville, les morts sont enterrés sur le lieu-même de leur mort.

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Nouvelle 3 :

La fenêtre d'à côté

Hiroshi et ses parents viennent d'emménager dans une vieille maison. Alors que lui et sa famille décident d'aller rendre visites à leurs voisins, ils remarquent que la maison à droite de la leur n'a qu'une seule fenêtre qui donne directement sur leur maison. C'est en allant voir leurs autres voisins qu'ils apprennent que la mystérieuse maison à une seule fenêtre est bel et bien habitée, mais que personne ne sort jamais de cette maison. Les jours qui vont suivre, Hiroshi va être obsédé par cette fenêtre placée juste au même niveau que celle de sa chambre...

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Histoire 4 :

Les mystérieux enfants Hikizuri : L'amoureux de la cadette

Alors que Narumi Hikizuri décide de se lancer d'un pont, Kotani, son petit-ami, la sauve de justesse. La jeune fille va alors expliquer qu'elle ne supporte plus ses frères et soeurs plus étranges les uns que les autres. Kotani va décider d'héberger la malheureuse Narumi. Au début tout se passera bien, mais petit à petit elle  se montrera trop insouciante en prenant de l'argent au jeune homme,  en se levant tard sans rien faire faire de la journée...A force de jouer les naïves insouciantes, Narumi va attirer l'attention de ses frères et soeurs...Vont-ils réussir à la récupérer ? Est-ce que Kotani sera prêt à la sauver après l'existence qu'elle a mené avec lui ? Mais qu'est-ce qui est si horrible chez les Hikizuri ?

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Histoire 5 :

Les mystérieux enfants Hikizuri :La séance de spiritisme

Alors que Kazuya Hikizuri, l'aîné, fait semblant d'aller travailler tous les jours pour faire bonne impression, il rencontre une charmante jeune femme, amatrice de phénomènes paranormaux. Avec sa fratrie aux agissements toujours aussi morbides, il va l'inviter à une séance de spiritisme dans le but de parler avec les esprits des parents Hikizuri. Jalousies, arnaques et surréaliste, les frères et soeurs vont encore en faire voir de toutes les couleurs...

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Mon avis : Je suis une grande fan de Junji Ito et je vous avait déjà parlé de lui. Encore une fois ces nouvelles ont prouvé qu'il était un des géants du manga d'horreur. Un chara-design qui frôle la perfection, des décors avec finitions, une imagination sans limite. Du gore modéré, travaillé. De plus l'édition française a fait de beaux efforts pour mettre en avant cet ouvrage : format un peu plus grand, reliefs sur une couverture en carton plus épais, papier de qualité, aucune bavures, reliures parfaites...Sinon, au niveau des nouvelles, j'ai eu un peu de mal avec ce qui est des aventures de la fratrie Hikizuri,  leurs histoires n'aboutissent pas sur grand chose et c'est plutôt dommage. Sinon la deuxième nouvelle était tout simplement excellente. Le schéma narratif a été suivi avec minutie et on voit l'imagination débordante de l'auteur. Je ne vous dirai pas combien de fois j'ai lu cette nouvelle ! Sinon, j'ai beaucoup aimé la première et la troisième. Et pour reparler des enfants Hikizuri, j'ai légèrement préféré la toute dernière nouvelle par rapport à la quatrième. Je compte vous reparler de cet auteur et j'ai très envie d'acquérir d'autres de ses ouvrages. 

Bonjour

Cela fait un moment que j'étudie le sujet sous plusieurs angles pour pouvoir en parler le plus objectivement possible tout en restant réaliste. De plus j'ai regardé (je me suis tapée, plutôt^^) récemment plusieurs animé d'idols avec une amie (qui en est fan et qui tenait à ce que j'en voie le plus possible >< Mais je vais me venger, c'est promis). Voilà
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Tout d'abord, on peut écrire en français idole ou idol, selon les retranscriptions, mais cela se prononce "aïdol" (en français, du moins, en japonais ça se retranscrit "aidoru" ["aïdolou"]). Donc il s'agit d'un concept très répandu en Asie, venant tout droit du Japon. Le nom "idol" vient de leurs activités ; effectivement, il s'agit de jeunes femmes/hommes (plus souvent des jeunes femmes encore adolescentes) souvent en groupes, très médiatisées, à la fois qui chantent (très souvent sur l'amour et l'adolescence), dansent, prennent la pose, portent des costumes, savent animer une foule, ...et j'en passe. Certes ces personnes chantent très souvent faux et sur des sujets légers et peu travaillés. Il s'agit en quelque sorte "d'idoles des jeunes". Les premières idols datent des années 1970, mais sont devenues très populaires dans les années 80 (d'ailleurs, les chansons des idols, autant les anciennes que les actuelles font beaucoup penser aux années 80 par des textes , danses et costumes un peu kitsch, mais très sympa). Puis les idols ont un peu moins marché à moment donné pour revenir en force dans les années 2000, début des années 2010 (et encore actuellement) avec la mode des idols "gaies et innocentes" par le soutien d'occidentaux, de très gros groupes d'idols, des produits dérivés et j'en passe.

Car, oui, maintenant les idols sont plus devenues (je mets au féminin, car je parle d'une certaine catégorie majoritaire d'idols) des produits à but lucratif qu'autre chose ; animés, figurines, vêtements, peluches, posters, films...Je n'ai rien contre cela non plus. Mais avec les "gros groupes" de cette catégorie-là (AKB48, Morning Musume, ...), c'est complètement cela ; des gamines de 14 ans sont recrutées (mon âge...) pour des "gros groupes" de plus de 60 membres (qui se divisent en sous-groupes), elles s'attendent au rêve mais finalement ne sont presque pas ou pas du tout payées, qui sont forcées de faire semblant d'apprécier certains fans qui payent beaucoup, qui seront obligées de ne plus avoir de petit-ami jusqu'à quitter le groupe, qui deviennent anorexiques selon les souhaits des managers pour chanter en souriant sur des paroles assez suggestives en portant de beaux costumes ne leur appartenant pas tout en sachant des les fans les plus extrêmes fantasment même sur certaines...(tout extrême est à éviter).

Là j'ai dit le plus "sombre" de ce phénomène, mais il n'y a pas que ça. Il existe des idols auto-entrepreneuses. Qui ont de l'argent, certes. Il y a aussi des exceptions, des groupes entièrement faits d'idols recalées aux auditions des "gros groupes" (pour des raisons telles que "trop vieille", "trop ronde", "pas assez mignonne", "pas assez japonaise"...et j'en passe). Et aussi des groupes non professionnels qui montrent leurs performances sur Internet (surtout en Occident, par contre). On peut aussi citer des fandoms du monde entier qui imitent les danses, chants et costumes de leurs idols favorites (c'est une chose que je trouve formidable)

Je tenais aussi à faire un paragraphe entier sur les animés d'idols, qui ont beaucoup participé à remettre ce phénomène aux goûts du jour. Ça a démarré avec l'animé sur les AKB48, je dirai (je ne compte pas Kilari, ça ne parle presque pas de sa vie d'idol). Vous imaginez ? Un animé à l'effigie d'idols les plus célèbres d'un groupe...Personnellement ça n'a pas été trop mon truc et ça me fout la trouille de mélanger de trop près réalité actuelle et fiction. Cet animé a montré que le public était très friand d'animés sur les idols et que cela faisait beaucoup de produits dérivés à vendre, alors ont été créés (séparément et il ne s'agit pas de produits dérivés d'idols, c'est juste que cela parle d'une vie d'idol un peu enjolivée) The Idolmaster (originalement un jeu de gestion adapté en animé) qui montre (pour Cinderella Girls, du moins) des filles à qui on offre la possibilité de devenir des idols célèbres, et l'énorme succès de Love Live School Idol Project qui laisse imaginer des adolescentes qui tentent de monter des groupes d'idols scolaires dans le but de devenir professionnelles (ce n'est pas le premier but de base, mais ça le devient). Bon, Love Live a été largement plus qu'un succès. Mais je pense que c'est un succès mérité. C'est le seul que j'ai apprécié. J'apprécie aussi tous les Dance Cover en cosplay que je vois, les chansons qui ont été faites (ne pas regarder les traductions sous peine de faire une surdose de niaiserie, c'est tout), même si en convention j'en ai marre de ne voir que ça. C'est à la mode, c'est facile à faire, mais c'est bien quand c'est en dehors des conventions ><

Je voudrais conclure en disant que bien malgré tout ce que j'ai dit j'aime bien ce phénomène, d'un certain côté car en concert au niveau de la performance ça doit être magnifique à voir et ça fait plus ou moins participer les fans qui s'amusent à imiter ou créer des chorégraphies sur leurs musiques. De plus ça fait rêver. On ne peut pas le contester. Mais bon, comme tout gros phénomène ça a ses failles...très grosses failles.